J'étouffe, je suffoque, je m'enlise …

l'angoisse fait de moi sa prisonnière

les regrets, les remords, les si j'avais su … ni sont pour rien pas d'avantage que la culpabilité que je ressens … elle a mal !!! sa souffrance me paralyse je la ressens et la vie dans ma chair je suis spectateur autant qu'acteur de cet immense gâchis je me révolte même plus je n'en ai plus la force ….

je m'accroche a des lambeaux d'espoir, des rêves fantomatiques, d’hypothétiques bonheurs qui ne sont que des leurres …

je n'ai plus d'issus de secours nul lieu ou déverser toute cette souffrance sous forme de dérision exubérante le temps de reprendre un peu de courage comme on prend sa respiration en remontant d'une apnée … évacuer le trop plein de chagrin, de renoncement, frustrations …. trouver le courage de faire encore un pas en avant poser le pied porter le poids sur cette jambe pour soulever l'autre et avancer encore un pas, encore un pas, encore un pas … trouver la lumière l'apaisement ! garder la force de croire qu'au prochain pas elle sera là … !!

quand donc la vie va cessera de me briser …

Dans le vacarme assourdissant de ma solitude l'écho me renvoi mes sanglots d'autre fois …

j'ai mal … j'ai cru que le soleil pouvait encore briller mon cœur s’enflammer

ce n'était rien qu'un coup de soleil j'ai les yeux rougis le cœur en déroute

tes mots si tendres ont fait fondre mon cœur mais ils l'ont aussi fait saigner bien au delà que tu ne peux imaginer et aussi sûrement que le tien fut blessé

Il ne reste rien … Si ce petit crabe contre qui j'étais décidée de me battre de toutes mes forces mais aujourd'hui je vais l'apprivoiser je lui laisse la victoire … pourvue qu'il gagne vite …

bien sur je ferais semblant de sourire de vivre mais quand il n'y a plus de rêve nous ne sommes que des comédiens sachant cacher leur peine une fois le rideau tombé nous sommes face à nous même devant le miroir de la vérité moche et défait sans fard sans force sans désir sans envie pauvre pantin désarticulé

pourquoi la vie nous laisse t elle entrevoir un bonheur … juste le temps de l'imaginer pour mieux nous dire que nous n'y aurons pas droit … mirage de douceur qui se termine en pugilat transformant deux êtres amoureux en combattants destructeurs écorchés par la haine …

la paix je ne la trouverais pas, les nuits ne seront jamais plus douces ni sereines …

j'ai cru moi aussi qu'il pouvait y avoir autre chose que le jour …. j'oublierai le mal je n'ai pas l'âme rancunière mais là elle est anéantie et ne crois plus à rien ...

chanson Isabelle Boulay parle moi

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J'ai hésité à poser ton texte sur mon blog sans ta permission

j'ignore si tu apprécieras ou pas de toute façon ce n'est pas irréversible il suffit que tu me le demandes et je le retirerai …...........

Hysaline

Je vais te dire un grand secret : ferme les portes !

Il est plus facile de mourir que d’aimer.

C’est pourquoi je me donne le mal de vivre,

Mon amour… » Louis Aragon

Embrasse-moi au fond de mon âme

Retiens mes larmes sous ta caresse folle !

Quand meurent les sirènes de la nuit morte

Caresse ma bouche et mes seins

Oh, fouille-moi encore de cette tendresse chaude

Attends et reste, là, au plus secret de mon désir

Ecarte-moi encore, viens jusqu’à mon coeur

Au plus doux de mon cri, cours dans mon sang

Sur les chemins fous de ma brûlure

Apprends-moi encore le bonheur

Je ne veux pas crever comme une chienne

A la chaleur du monde

Avec toi la terre bouge, danse sous mes reins

Et rajeunit en se mourant

Oh, baise, baise-moi, déchire ma chair

De ta lente douceur, aime-moi de toute ta soif,

Avant cette ombre verte qui emportera nos rêves

Aime-moi, maintenant ou jamais

Écoute le battement : j’existe !

Donne ma part de joie

Garde-moi comme je t’aime

Comme tu m’aimes

Je ne veux pas me voir mourir dans ton regard.

Pierre Mangiavillano

Marseille le 6 juillet 2012 : 5 heures

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Je regarde bouleversée les morceaux de cette histoire qui voguait sur une mer tendresse. Mes yeux noyés contemplent cet amour qui a pris fin !! chacun partira de son coté avec pour bagage la douleur d'un cœur vide, avec la lourdeur des sentiments auxquels il faut renoncer … inutile de ramasser les morceaux éparpillés il est trop tard lorsque les insultes sont venues tout salir … l'amour est tombé à l'eau dans la mer jalousie le bonheur à été mis en cage et ni toi ni moi n'avons la clef …

je n'entendrais plus ta voix …. je ne lirais plus tes mots si beaux ils sont pour moi perdus à jamais ils auraient pu me faire renaître au bonheur réchauffer mon cœur qui part pour un dernier voyage au pays de la solitude et du chagrin … c'est cruel ! Pour nous deux … je sens ta douleur qui résonne comme un écho à la mienne … j'ai froid ! Mon cœur ne bat pas … hier encore il battait pour toi hier encore on était si bien … aujourd'hui je retourne dans ce monde glacé de solitude après toi j'ai le cœur vide et sans joie … les jours seront plus longs les nuits seront sans rêves plus froides plus noires que jamais

je te dis je t'aime une dernière fois comme si c'était la première comme si nous n'avions pas tout gâché, comme si je n'étais pas là pour te dire adieu ….

chanson Luz Casal  Es Mejor Que Te Vayas

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Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Quand j’ai envie de rire
Oui je ris aux éclats
J’aime celui qui m'aime
Est-ce ma faute à moi
Si ce n’est pas le même
Que j’aime chaque fois
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Que voulez-vous de plus
Que voulez-vous de moi

Je suis faite pour plaire
Et n’y puis rien changer
Mes talons sont trop hauts
Ma taille trop cambrée
Mes seins beaucoup trop durs
Et mes yeux trop cernés
Et puis après
Qu’est-ce que ça peut vous faire
Je suis comme je suis
Je plais à qui je plais
Qu’est-ce que ça peut vous faire

Ce qui m’est arrivé
Oui j’ai aimé quelqu’un
Oui quelqu’un m’a aimé
Comme les enfants qui s’aiment
Simplement savent aimer
Aimer aimer...
Pourquoi me questionner
Je suis là pour vous plaire
Et n’y puis rien changer

musique : Debussy  Danse bohemienne

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Nicole Rieu Je suis

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Étonnant comme les valeurs changent à mesure que nous prenons de l'âge!

Une dame âgée était appuyée sur la rampe d'un bateau de croisière tenant fermement son chapeau pour qu'il ne s'envole pas dans le vent.

Un jeune homme l'approcha et lui dit :

Pardonnez-moi madame, je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais saviez-vous que votre robe se soulève avec ce grand vent ?

Oui, je sais ; répondit la dame, mais j'ai besoin de mes deux mains pour tenir mon chapeau.

Mais madame, saviez-vous que vous ne portez pas de culotte et vos parties intimes sont exposées à la vue de tous !

La femme regarda son interlocuteur de haut en bas et répondit :

"Cher jeune homme, ce que vous voyez plus bas date de 75 ans... et ce chapeau est neuf d'hier!"

chanson Alain Souchon sous les jupes des filles

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Je prends une bouchée minuscule, pas majuscule, hein ?

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- S'il te plaît, maman, je voudrais une petite sœur.
- Mais, chérie, papa ne veut pas maintenant. '
- On n'a qu'a lui faire la surprise...

chanson Jacques Brel un enfant

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Encore une virgule

Une virgule, enfermée dans une bulle

Par un auteur indigne,

Essayait de rattraper un point à la ligne

Qui s'était échappé.

Elle escalada une majuscule,

Descendit un point d'exclamation,

Retomba sur un tréma,

Rebondit sur un point d’interrogation,

Trébucha sur une cédille,

Se raccrocha à un point de suspension,

Et plutôt mal à l'aise,

S'arrêta entre deux parenthèses.

Le point qui ne bougeait point

Prit un accent grave,

Et dit à un tiret:

"Avant que je ne t'apostrophe,

Ouvre un peu les guillemets,

Sinon jamais cette brave virgule

Qui déambule de-ci, de-là

Ne me rattrapera."

L'accent circonflexe, sans complexes,

Déclara avec un accent aigu

Qu'ils étaient déjà trop à l'étroit,

Et qu'un de plus....

Ce à quoi le point répondit

Que puisqu'il en était ainsi,

Il prendrait la vagabonde sous son toit.

Ce qu'il fit, ma foi, de bon cœur.

Et maintenant, que vais-je faire

De ce point-virgule, dit l'auteur ?

Renée Jeanne Mignard

Musique     the musique of scott joplin & Claude Bolling      The Cascades

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Les matins ronchons ça vous arrive à vous aussi ? Ces matins où en ouvrant les yeux le cerveau encore embrumé au sortir de nos rêves sans même savoir s’ils ont été agréables, tendres, amusants... On comprend en quelques secondes que la journée sera symbole d’emmerde !

Même pas posé le pied par terre ! Non on sait c’est tout que tout ira de travers. Une sorte d’angoisse s’empare alors de notre cerveau encore embrumé …

Quoi ? Que vat il arriver avant même que d’être sur nos deux jambes, là assise au bord du lit, on passe en revu tout ce qui pourrait éventuellement nourrir cette humeur ??? Rien on ne sait pas ….

On se lève et vlan AIE, on se tape l’orteil au pied du lit ! Purée mais qu’est ce qu’il fait là celui là ? Il est où les autres jours ?

Nous voilà partie en claudiquant jusqu’à la cuisine un café oui boire mon café après ça ira mieux. Sauf que généralement c’est ce jour là que soit il n’y a plus de filtre pour la cafetière soit le paquet de café est vide Zut ! Oui bon  !! du café il y en a un paquet neuf dans le placard bon ! Voilà suffit juste de l’ouvrir et de le vider dans la boite, et ! Quoi tiens même pas renversé vous voyez bien que tout va bien c’était juste un mauvais réveil c’est tout …

Pourtant le sentiment persiste ! Quoi alors la voiture en panne ? Non pas possible ! Le courrier ? Oui le courrier encore une lettre une de celle que l’on n’aime pas de la banque ou d’un huissier ou dans le genre ! Crotte ! Je n’ouvrirai pas la boite à lettres aujourd’hui et hop ! Le tour est joué demain tout ira bien et forcément le courrier que je n’ai pas pris aujourd’hui sera demain un courrier « bonne nouvelle » voilà bon le café est passé la situation est réglé tout va bien « je vais bien » buvons notre café !!! hummm jouons le grand jeu prenons le café au salon dans le fauteuil, non pas de télé si les nouvelles dans le monde sont mauvaises je ne veux pas le savoir …

Tiens, il y a du soleil vous voyez bien que je me suis angoissé pour rien ! On n’est pas bien là son café fumant qui embaume la pièce le soleil à travers les carreaux même que je vais entrebâiller la fenêtre pour entendre les oiseaux qui chantent …. Si j’accompagnais mon café de deux tartines de pain grillées avec un soupçon de beurre et un resoupçon de confiture ? Elle n’est pas belle la vie ! Une grande respiration ! Ben vous voyez, pas de quoi se mettre la rate au court bouillon dés potron-minet !

Et là vous arrivez avec vos deux tartines dans la main et flippppp vous dérapez sur ?? Un crachouilli que votre chat vous a laissé en cadeau de bien venue … Vous voilà à expérimenter les lois de l’apesanteur avec vos deux tartines qui fatalement après une envolées dans les airs deux trois loopings se retrouvent sur le tapis coté confiture !!!!

Adieu petit déjeuner sympa … bonjour le nettoyage du crachouilli et en plus cet idiot de chat en profite pour rappliquer et à grand Miaou, Miaou vous signifiant que vous ne lui avez pas encore servie son kit kit vous à quatre pattes vous décollez vos tartines du tapis … pendant ce temps le café à refroidit … L’heure a tournée tiens je ferme la fenêtre moi tout à coup le piaillement des oiseaux me gonfle !

Pas le temps de le boire ce café de toute façon il est froid allez sous la douche je suis en retard alors oui bien sur vous arrivez au boulot de MAUVAIS POILS mais vous avez bien le droit non ?

Qui oserez prétendre le contraire !!

musique Sidney Bechet Ploka Dot Rag

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